INSIGNE ALLEMAND du CAVALIER de la « SA » du IIIème REICH.  /7774

 

Pièce exceptionnelle (!) : badge-brevet du cavalier de la SA M°37Reiterführer-Abzeichenfait parti des insignes les plus rare du IIIème Reich.

Avec son étui d’origine.

Le prix du catalogue pro : 3600€ (!) sans l’étui.

Avec les poinçons du fabricant berlinois au verso.

Le diamètre 5cm.

Trouvé à Dortmund, en Allemagne, ensemble avec la bague SS West-Wall et la plaque d’identification de la 102ème compagnie de conducteurs SS du 1er Infanterie-Bataillon motorisé de la 1ère Leibstandarte-SS Adolf Hitler.

100% authentique.

 

880eur.

 

 

 

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La SS-Standarte I est le régiment de l’Allgemeine-SS qui est le plus significatif chez les SS, car, créée en 1928, la SS-Standarte I a son QG directement dans la « Maison Brune » - le cartier général de la NSDAP à Munich et servi directement à la protection d’Adolf Hitler et des haut dignitaires nazis de son entourage (!), avant de devenir, en 1939, une unité combattante de la Waffen-SS. Cette plaque date d’avant octobre 1943, quand la Leibstandarte Adolf Hitler devient une Panzer-Division. En septembre 1939 participe à l’invasion de la Pologne. Dans la nuit du 18 au 19 septembre, L.A.H. organise le massacre de Blonie. En mai 1940, la Leibstandarte participe à l’invasion des Pays-Bas. Lors de la campagne de France, des membres de la LSSAH assassinent 85 prisonniers britanniques à Wormhout dans le Nord en mai 1940. La division se rassemble ensuite à 40 km de Cambrai, le 4 juin 1940. Elle atteint Soissons le 9 juin, et Villers-Cotterêts le 14 juin. L.A.H. poursuit sa percée vers Nevers. Le 19 juin, elle atteint Moulins dans l'Allier. Ensuite, la Leibstandarte prend Clermont-Ferrand. Stationne à Metz à partir du 13 août 1940, la division SS, dont les pertes s'élevaient à près de 500 hommes, y est réorganisée. Elle est renforcée de quelques bataillons et compte alors 6 500 hommes. En février 1941, L.A.H. participe dans la campagne des Balkans. Dès le 22 juin 1941 L.A.H. participe dans l’invasion de la Russie et progresse sur près de 960 km à travers le territoire soviétique, en atteignant et s’emparant de Rostov, à la fin 1941. Lors de la troisième bataille de Kharkov, après une résistance acharnée et malgré les ordres d’Hitler, la Leibstandarte se replie, mais parvient à reprendre Kharkov un mois plus tard. En 1943, la division est transférée en Italie du Nord pour participer au désarmement de l'armée italienne. À cette occasion, Joachim Peiper, commandant un détachement de la Leibstandarte, se rend responsable, dans le village de Boves, de l’exécution de 23 civils, en représailles de la capture de deux de ses hommes. Peiper fait mandater deux émissaires italiens en promettant qu’en échange des deux sous-officiers il n’y aura pas de représailles. Or, quand, vers 15h, les deux SS sont rendus à leur chef, celui-ci décide d’abattre les civils et fait brûler les deux émissaires. En 1943, à l'issue de la troisième bataille de Kharkov, la Leibstandarte a été rengagée dans les trois grandes manœuvres offensives des allemands. Elle y a démontré, encore une fois, sa remarquable qualité et détruit plus de 1000 blindés russes entre mars et déc.1943. Au début de l'hiver, la L.A.H. arrive à Jitomir. Elle y livre des combats si furieux qu’à la fin de février 1944, la Leibstandarte SS Adolf Hitler n'a plus que trois chars opérationnels. Elle échappe de peu à l’anéantissement après avoir été bloquée dans la poche de Kamenets-Podolski. La Leibstandarte SS Adolf Hitler est décimée, tous ses chars lourds ont été détruits et ses meilleurs équipages perdus; en avril 1944, elle est retirée du front et envoyée en Belgique pour y être reconstituée. Alors qu'elle est stationnée en Belgique, la division reçoit, début juin 1944, l’ordre de rejoindre la région de Caen, en Normandie, afin de tenter de repousser les Alliés à la mer. La Leibstandarte prend part à l’opération Lüttich, où Mortain lui est assigné comme objectif. L’opération se révèle un échec - la division est détruite dans la poche de Falaise. L'unité a alors perdu quelque 5000 hommes et la quasi-totalité de son équipement lourd. En sept 1944, la division est reconstituée à Siegburg, en Allemagne. Pendant l'offensive des Ardennes, la Leibstandarte a pour mission de s’emparer des ponts de la Meuse et permettre ainsi à l'offensive de poursuivre son objectif principal qui est le port d'Anvers. Le Standartenführer Joachim Peiper se trouve à la tête d'un Kampfgruppe à l'avant-garde de la percée que son corps d'armée est supposé réaliser. Le 17 décembre 1944, au carrefour de Baugnez, à 4 km au sud de Malmedy, le « Kampfgruppe Peiper » se rend coupable de l'exécution de plus de 70 soldats américains faits prisonniers et désarmés. Durant toute son avance, le Kampfgruppe Peiper se rend coupable de nombreux massacres de prisonniers de guerre. En outre, l'assassinat de 130 civils belges lui est imputé dans la région de Stavelot et de Trois-Ponts. Dans son avance vers la Meuse, Peiper commet l'erreur de ne pas protéger ses arrières. C'est pour cette raison que les troupes américaines, le 19 décembre 1944, parviennent à reprendre le pont qui permet de franchir l'Amblève à Stavelot. Ce fait condamne à terme l'offensive du Kampfgruppe Peiper puisque le pont de Stavelot était le seul qui permettait de faire passer l'approvisionnement en carburant et en munitions. Il est contraint de faire route dans la vallée de l'Amblève, où l'aviation alliée lui inflige de lourdes pertes. Dans ces conditions, l'offensive ne peut que s'enliser, contraignant les SS à abandonner tout leur matériel roulant à La Gleize et à regagner leurs lignes à pied. La division, qui fait toujours partie de la 6e armée SS, se voit assigner comme objectif la reprise du Budapest, alors encerclée par l’Armée rouge, lors des offensives Konrad 1, 2 et 3. Puis, en mars 1945, lors de l'opération FrühlingsErwachen, l'unité est engagée dans la reconquête des puits de pétrole hongrois situés à l'est du lac Balaton. Ensuite, la division se replie sur Vienne, qu’Hitler lui donne l'ordre de défendre coûte que coûte. Dans l’incapacité de remplir la mission,  la Vienne est abandonné et occupe Wiener Neustadt. A la fin, la Leibstandarte prend la fuite vers l’ouest afin de ne pas tomber aux mains des Soviétiques qui risquent de lui faire payer chèrement les exactions dont elle s’était rendue coupable sur le front de l'Est, et se rende aux américains en avril 1945.